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jueves, 18 de noviembre de 2010

Une chanson de Francis Cabrel.

Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui
je suis le gardien du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir.
Vous pouvez détruire tout ce qu'il vous plaira,
elle n'a qu'à ouvrir l'espace de ses bras
pour tout reconstruire, pour tout reconstruire
je l'aime à mourir.

Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
elle a fait de ma vie des cocottes en papier, des éclats de rires...
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel
et nous les traversons à chaque fois qu'elle
ne veut pas dormir, ne veut pas dormir
je l'aime à mourir.

Elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte
aujourd'hui elle a dû faire toutes les guerres de la vie,
et l'amour aussi.

Elle vit de son mieux son rêve d'opaline,
elle danse au milieu des forêts qu'elle dessine
je l'aime à mourir.
Elle porte des rubans qu'elle laisse s'envoler
elle me chante souvent que j'ai tort d'essayer
de les retenir de les retenir
je l'aime à mourir.

Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
je dois clouer des notes à mes sabots de bois
je l'aime à mourir.
Je dois juste m'asseoir, je ne dois pas parler,
je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer
de lui appartenir, de lui appartenir
je l'aime à mourir.

Elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte
aujourd'hui elle a dû faire toutes les guerres
de la vie, et l'amour aussi.

Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui... (REFRAIN).

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